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4.2.3 Organisation de la gestion

Les systèmes traditionnels de production pastorale ont subi des changements progressifs à mesure que les ménages individuels, face aux pressions économiques et écologiques, ont dû faire des choix définitifs entre différents systèmes de production. Chaque groupe comprend donc des ménages qui ont maintenu l'ancien système, d'autres qui l'ont complètement abandonné en faveur de l'agriculture, du commerce, du travail salarié etc., et une grande majorité de ménages qui se trouvent entre ces deux extrêmes (voir en CADRE 4.10).

Les stratégies que les peuples pasteurs adoptent aujourd'hui, telles que le commerce, l'agriculture et le travail salarié, ont toujours existé: c'étaient, historiquement, les stratégies vers lesquelles ils se tournaient en période de difficulté et de pénurie de ressources. Dans le passé, les difficultés étaient généralement temporaires: la sécheresse passait, la surcharge locale était soulagée par un déplacement vers de nouvelles régions, et ces stratégies n'étaient adoptées que pour un temps limité.133 Récemment, cependant, les pressions sur les ressources ont tendance à se maintenir à cause d'autres facteurs qui viennent s'ajouter, et au bout d'un certain temps, il semble impossible aux éleveurs de reprendre leur ancienne vie. Il est difficile de savoir dans quelle mesure un système traditionnel pourrait revivre, si les pressions actuelles sur les ressources pouvaient être réduites. L'exemple des Rendille des Gabra du nord du Kenya est encourageant: après les sécheresses des années soixante et soixante-dix, ces groupes ont pu réactiver leur système pastoral en obtenant des prêts pour le développement de l'élevage accordés par des missionaires.134

L'ancienne stratégie de la maximalisation du troupeau persiste, même face à l'épuisement des ressources, car c'est la seule méthode qui permette au plus grand nombre de ménages individuels d'assurer leur propre survie à long terme. Comme chez les Masaï,135 les jeunes et les plus riches commencent à voir l'intérêt et même la nécessité de stratégies nouvelles, telles que par exemple, un taux de commercialisation plus élevé, l'épargne en liquide plutôt qu'en bétail, et la diversification des systèmes de production.

CADRE 4.10

Les peuples Foulani étaient tous autrefois des pasteurs. Aujourd'hui, ils sont classés en trois catégories suivant leurs systèmes de production: 1 ) les "bororo'en" vivent encore entièrement de l'élevage; ils ont des connaissances très détaillées sur le bétail et préfèrent séjourner sur de vastes pâturages éloignés des zones cultivées; 2) les "fulbena'l" sont des populations agro-pastorales qui divisent leur bétail et envoient le troupeau principal en transhumance; 3) les "fulbe sire" sont sédentarisés et urbanisés, et comprennent des aristocrates tels que les "torobe", et des cultivateurs qui n'ont pas de bétail.136 Les Masaï aussi peuvent être classés en différents groupes, car certains utilisent encore le système traditionnel et ne sont pas du tout influencés par la modernité (par exemple, les Masaï des collines de Loita au Kenya, et les Masaï de la steppe en Tanzanie). D'autres Masaï ont complètement abandonné l'ancien système et vivent essentiellement de l'agriculture, du commerce, et du travail salarié; s'ils pratiquent encore l'élevage, le rayon de leurs déplacements s'est réduit et ils ont tendance à rester autour des forages ou d'essayer de participer aux projets de ranchs de l'Etat (par exemple, les Masaï du district de Machakos, ceux des collines de Mt Meru, etc.). Ces Masaï semblent avoir perdu jusqu'aux vestiges de leur ancien système d'entraide et ils n'ont plus de conseils ni de réunions des anciens. Cependant, la plupart des Masaï se situent entre ces deux extrêmes, leur système s'étant adapté aux nouvelles exigences. C'est ainsi que dans certains groupes, les anciens se réunissent mais ils permettent aux jeunes de participer aux réunions; l'entraide est encore importante, mais on commence à observer des comportements et des tendances individualistes; le régime alimentaire se diversifie ainsi que le système de production; ils ont recours aux bains vétérinaires et aux services antiparasitaires.137 Les Touaregs les plus riches diverisifient leurs activités; ils investissent leurs fonds dans le transport, le petit commerce; ils achètent des propriétés en ville; ils ont parfois un travail salarié comme fonctionnaires publics. Les pauvres continuent leur vie d'éleveurs.138

Les stratégies traditionnelles fondées sur les amitiés entre éleveurs, les prêts, les dons, la réciprocité, ont encore cours dans certains groupes. Par exemple, le système "mafisa" est encore pratiqué chez les Tswana du Botswana, même parmi les propriétaires les plus riches.139 Dans d'autres groupes, cependant, les gens les plus riches et ceux qui reçoivent de l'argent de l'extérieur, ne tiennent plus compte de ces systèmes de redistribution et préfèrent même s'en éloigner.140 Beaucoup de Somali ne participent plus au système de travail communautaire traditionnel pour abreuver le bétail; ils préfèrent engager des travailleurs pour faire ce travail à leur place.141

Les raids, employés comme stratégie de repli, ont presque disparu, et dans certaines régions ils ont été complètement éliminés. L'Afrique de l'Est fait exception à cette règle (voir en CADRE 4.11). Le plus souvent, l'absence de raids a permis l'accès à des pâturages jusqu'alors inutilisables. Là où ilsont continué, c'est le contraire qui s'est produit, contribuant à augmenter la pression sur les parcours.

CADRE 4.11

Les incursions, ou raids, ne sont plus pratiqués par les Bédouins éleveurs de dromadaires en Arabie saoudite.142 Les raids ont disparu en Afrique de l'Ouest,143 ce qui semble avoir intensifié le fatalisme des Foulani.144 Les raids représentaient un aspect habituel du système des Nyakyusa du Sud-Est de la Tanzanie, mais ne sont plus pratiqués aujourd'hui.145 Cependant, certains groupes font encore des incursions chez leurs voisins. Par exemple, vers le milieu des années soixante, les Karamajong avaient recours aux raids par nécessité, à cause de la sécheresse et du surpâturage.146 Les Somali ont récemment entrepris des raids contre des tribus du Kenya, tandis que les Murle de l'Est du Soudan font encore des incursions contre les Dinka.147 Vers 1970, les Pokot et les Tourkana lançaient encore des raids. Ils se servaient jadis de couteaux et de lances pour prendre le bétail, et les raids étaient nécessaires au prestige des guerriers; aujourd'hui ils utilisent des mitrailleuses, des grenades et des véhicules motorisés; ils volent le bétail pour le vendre sur les marchés urbains, opèrent de façon anonyme et sont encore plus dangereux.148

Au cours des dernières années, les systèmes fonciers se sont dans l'ensemble affaiblis. Bien souvent, les limites territoriales traditionnelles ne sont plus respectées, ni par les membres du groupe, ni par les étrangers. La cause principale de cet affaiblissement a été la nationalisation des terres par l'Etat, mais elle n'est pas la seule responsable. D'autres facteurs, surtout l'expansion des cultures, la desintégration sociale, l'inégalité croissante des revenus, et la diminution de la capacité de production des ressources naturelles ont eu une part importante dans la destruction des régimes fonciers. Beaucoup de projets de développement n'ont fait aucun cas des systèmes traditionnels et ont par là-même accéléré leur disparition. Cependant, cet affaiblissement des régimes fonciers n'a pas été homogène; d'une tribu à l'autre, et même au sein d'une même tribu, les différences sont considérables. Dans quelques cas, le régime foncier traditionnel est encore en vigueur de facto, même s'il ne l'est plus de jure. Dans certains cas, le régime de propriété collective aux niveaux inférieurs de l'organisation socio-politique a disparu alors que le régime traditionnel de propriété est resté intact aux niveaux supérieurs (voir en CADRE 4.12).

La privatisation des terres a également contribué à l'effondrement des régimes fonciers traditionnels qui ne reconnaissaient pas la propriété privée des espaces sauvages. Le plus souvent, les classes riches et l'élite ont su tirer profit des lois de privatisation des terres bien mieux que les plus pauvres. Dans certains cas, cependant, un système socio-politique suffisamment respecté a permis aux habitants d'obtenir des terres privées du fait de leur appartenance à un clan ou à un lignage donné, ce qui a en fait rétabli les limites territoriales traditionnelles. Là où le système traditionnel ne reconnaissait pas la propriété privée des espaces sauvages, l'accroissement démographique et la vente des terres ont eu pour résultat la fragmentation des propriétés. Par conséquent, celles-ci ne coïncident plus avec les limites territoriales socio-politiques traditionnelles. Là où la privatisation des terres communautaires n'est pas permise par la loi, les habitants ont pu obtenir des droits exclusifs en repoussant peu à peu les limites de leurs champs de manière à inclure aussi bien des terres cultivées que des champs en jachère ou des pâturages (voir en CADRE 4.13).

CADRE 4.12

Au Botswana, les terres traditionnelles de pâturage ont été détruites à cause de lois adoptées par les Land Boards (Conseils agraires) qui ont dissocié les terres de leurs gardiens traditionnels.149 L'administration coloniale du Botswana a mis fin au rôle du chef comme protecteur des ressources collectives, sans éliminer sa position privilégiée, ce qui a eu pour effet global de: 1) détruire les systèmes de gestion communautaire des terres, 2) figer l'écart des revenus, ce qui fait que les riches sont restés riches alors que les pauvres ne pouvaient plus avoir recours au système socio-politique traditionnel.150 A partir de 1916 l'organisation politique traditionnelle des Touaregs dans le Nord du Niger a peu à peu été détruite par l'administration coloniale française. Les Touaregs ont été chassés de leurs territoires traditionnels, et séparés des paysans avec lesquels ils avaient d'excellents rapports; l'autorité du chef traditionnel (amenokal) a été réduite à celle d'un percepteur d'impôts, et le contrôle qu'il exerçait jadis sur les parcours a ainsi disparu.151 Les droits traditionnels sur les terres ne sont plus rigoureusement respectés et les étrangers, comme par exemple les Foulani, sont en train d'envahir peu à peu ces terres sans reconnaître l'autorité des Touaregs.152 Dans la région du delta du Niger, "les changements de facto dans les droits d'accès aux plaines d'inondation ont contribué, tout autant que l'ambiguïté des lois nationales, à l'effondrement rapide du régime foncier [code Dina traditionnel]."153 Le système traditionnel des Il Chamus est en train de s'affaiblir en raison des lois peu claires sur les droits fonciers, de l'augmentation de la population, du commerce, etc., mais la plupart des habitants voudraient que soient réinstitués les contrôles sur les pâturages.154 Le système féodal des Foulani de Yatenga a perdu peu à peu, au temps du régime colonial, son caractère territorial très particulier. Le système ne s'est pas conservé dans les villages où les Foulani et les non Foulani vivent ensemble, ni dans ceux où vivent seulement les membres de la caste des esclaves Foulani (et où le régime de faire-valoir est basé uniquement sur les droits d'usufruit); le système traditionnel n'est encore en vigueur que dans les villages peuplés uniquement de Foulani libres.155

La nationalisation des terres n'est qu'un facteur de transformation parmi d'autres qui influencent l'évolution des régimes fonciers traditionnels. Chez les Foulani du Sahel, le système traditionnel qui prévoit la distribution des terres de pâturage entre les differentes sous-tribus et les divisions inférieures, n'existe généralement plus à cause de l'expansion des cultures, de la sécheresse et de la construction des forages.156 Selon les Somali, les limites territoriales sont aujourd'hui imprécises parce que les ressources sont moins abondantes.157 En Afrique du Nord, les autorités coloniales françaises, voulant pacifier les Berbères, avaient reconnu officiellement les droits de propriété des tribus sur les territoires traditionnels. Cependant, la modernisation (le commerce, l'accroissement démographique, etc.) ainsi que les programmes de pacification entrepris par l'Etat pour mettre fin aux raids, ont progressivement affaibli le système social dans son ensemble, ce qui a eu pour résultat une dégradation des ressources.158 En outre, 'Edit du Roi du Maroc promulgué en 1969 a laissé aux populations Berbères des lambeaux de leur ancien système et une vague idée de la notion de contrôle des terres par l'Etat.159 Cependant, les Berbères reconnaissent et respectent toujours leurs limites territoriales traditionnelles tribales (c'est-à-dire, au niveau supérieur).160 Dans certains cas, les projets de développement ont contribué à la confusion régnant au niveau des régimes fonciers. Par exemple, à Katilu, au Kenya, un projet d'irrigation couvre un territoire qui appartenait par tradition à 50 groupes différents (parmi lesquels les Tourkana); ceci a eu pour résultat l'effondrement de la plupart des systèmes de contrôle des ressources dans la région.161

Dans certains cas, le régime foncier traditionnel existe encore de fait, même s'il n'est pas reconnu par l'Etat. Chez les Herero Mbanderu du nord-ouest du Botswana, le régime de propriété traditionnel des terres pastorales au niveau des lignages, ainsi que les normes d'utilisation des parcours sont encore en vigueur et constituent une base potentielle pour un régime foncier moderne et un système moderne de régulation des parcours.162

Chez les Foulani de Mubi dans l'Etat de Gondola au Nigéria, le chef traditionnel détient encore de facto son pouvoir traditionnel en matière d'allocation des terres et de politique agraire, malgré le Local Government Reform Act de 1976 (Loi sur la réforme des autorités locales) qui avait pour but d'y mettre fin.163 Pour certains lignages Wodaabe du nord et du centre du Niger, les limites territoriales géographiques n'ont plus aucune valeur, mais les autres Wodaabe ont conservé leur cohésion géographique 164

Pendant la sécheresse de 1960-70, quelques chefs Zaghawa ont étudié la possibilité de migrer définitivement vers d'autres pâturages plus au sud. Mais ils n'ont pas pu se mettre tous d'accord car certains craignaient que les Kababish et d'autres tribus voisines n'envahissent alors leurs territoires traditionnels.165 En d'autres termes, malgré la nationalisation des terres, le régime foncier traditionnel est toujours reconnu de facto. En pays Masaï, les limites territoriales traditionnelles des sections se sont estompées pendant la période coloniale au Kenya et lors de la période de Ujamaa en Tanzanie. Mais la localité (qui est le niveau socio-politique immédiatement supérieur) reste malgré tout au centre de toute organisation communautaire.166

CADRE 4.13

La base économique et la base de contrôle des ressources du système traditionnel des Bédouins de la région côtière de l'Egypte est en train de s'effondrer à cause de la propriété privée et du contrôle individuel des ressources naturelles. L'idéologie de la tribu et son identité culturelle restent cependant solides, ainsi que les liens de parenté.167 Il semble donc possible de réinstituer les systèmes de contrôle des ressources. Chez les Mbeere du Kenya, le fait que les frontières communes étaient plutôt vagues a donné lieu à de nombreux litiges lorsque le gouvernement a commencé à distribuer les terres aux particuliers.168 Dans la mesure du possible, les Kényans essaient en général de rester fidèles aux lignes de démarcation des anciennes terres tribales, ce qui permettrait de réinstituer les limites territoriales traditionnelles.169 Les terres privées traditionnelles des Dorobo Suiei du Kenya, utilisées pour l'apiculture, sont aujourd'hui fragmentées à tel point par l'accroissement démographique et les ventes de terre aux étrangers, que les limites traditionnelles des propriétés des clans ont été complètement effacées 170

Chez les populations agro-pastorales du Sud de Darfur au Soudan, le système traditionnel accordait des droits exclusifs sur certaines catégories de terres cultivables. A cause de la pénurie croissante de fourrage et de pâturages, les habitants ont commencé à construire des haies autour des champs en incluant des pâturages sous prétexte d'augmenter à l'avenir les surfaces cultivées. Ils coupent ensuite le fourrage pour leur propre bétail, ou plantent des cultures fourragères dont ils vendent les récoltes sur les marchés urbains. Généralement, ce sont les plus grands éleveurs qui disposent des ressources nécessaires pour construire des haies en branches épineuses pour protéger ces enclos, d'ailleurs interdits par la loi.171 Une situation analogue existe dans le centre de la Somalie, où une partie des terres clôturées est cultivée, mais où des cultures fourragères sont également plantées et laissées comme herbages pour les troupeaux.172

Dans la majorité des cas, les droits de propriété sur les puits n'ont pas été affectés, même si les pâturages autour des puits ne sont plus sous le contrôle du groupe. Par exemple, bien que les droits traditionnels de pâturage n'existent plus chez les Wodaabe du Niger, les puits appartiennent encore aux clans et, dans la pratique, cela contribue à une reconnaissance de facto des droits sur les pâturages traditionnels.173 Les points d'eau construits par l'Etat sont presque toujours restés en marge du système traditionnel. Ils sont par conséquent à la disposition de tous et ils ont partant contribué à l'effondrement du système traditionnel de propriété des ressources; c'est le cas par exemple chez les Dinka de Kongor.174 Certains groupes ont cependant appris à se défendre: c'est ainsi que les Touaregs Illabakan du Niger ont pu contraindre le gouvernement à fermer certains forages, ce qui leur a permis de rétablir leur contrôle sur les terres dès que les étrangers sont partis.175 D'autres mettent à profit les ambiguïtés des régimes de propriété au détriment de leurs voisins. Par exemple, certains lignages Somali ont construit des hafirs en ciment avec l'autorisation des autorités gouvernementales dans des territoires appartenant à des lignages ou clans ennemis, ce qui a compliqué encore plus la question des droits de pâturage.176

Parmi les groupes qui avaient des réserves de pâturage (pour les périodes de sécheresse, pour la régénération ou pour le pâturage de saison sèche) il en est encore quelques-uns qui sont en mesure d'imposer des restrictions conformément aux règles traditionnelles. La plupart des groupes ont été obligés d'abandonner le système pour plusieurs raisons, notamment: la pénurie croissante des ressources; la construction par l'Etat de forages dans les réserves, qui attirent les étrangers; l'expansion des cultures sur les réserves. En outre, l'effondrement du système socio-politique a éliminé l'autorité des chefs qui leur permettait jadis de faire respecter les règlements (voir en CADRE 4.14).

Lorsque le système des réserves s'effondre à cause d'une pénurie de ressources, il est inutile et même impossible d'interdire certaines portions du parcours aux animaux affamés, car cela produirait une surcharge additionnelle du reste du parcours et, partant, sa dégradation. Il faut trouver d'autres solutions.

Les bosquets sacrés ont dans l'ensemble subi le même sort que les réserves de pâturage. La nationalisation des terres et l'effondrement des contrôles traditionnels sur les parcours ont progressivement affaibli l'autorité de la communauté locale, qui n'est plus en mesure d'interdire aux étrangers l'accès aux bosquets sacrés. En outre, ces bosquets ont perdu leur signification religieuse et mystique à cause de l'enseignement moderne et de la conversion au Christianisme et à l'Islam. Cependant, dans bien des cas, les autorités centrales ont pu reprendre l'idée des bosquets sacrés pour protéger les boisements, et dans d'autres, les communautés locales sont encore elles-mêmes en mesure de protéger ces bosquets (voir en CADRE 4.15).


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